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Affichage des articles associés au libellé Syrie

Moyen Orient : tout a été mis en place en 1916 pour que la région ne soit plus jamais pacifiée

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"L’accord Sykes-Picot est l’une des causes majeures du chaos actuel au Moyen-Orient" Entretien avec James Barr,  professeur d'histoire moderne à Oxford et auteur  d'Une ligne dans le sable". Le livre est tout simplement passionnant: «Une Ligne dans le sable», de James Barr, professeur d’histoire moderne à Oxford, est une analyse fascinante des relations entre la France et l’Angleterre, sur la question du Moyen-Orient. Tout s’explique: le chaos actuel, les conflits constants, les revendications permanentes. Car l’accord Sykes-Picot, en pleine Première Guerre Mondiale, n’a rien résolu. Bien au contraire. Selon James Barr, tout a été mis en place en 1916 pour que la région ne soit plus jamais pacifiée. La Syrie en feu, le terrorisme, la question de Jérusalem, le problème du Canal de Suez, tout se mêle. A lire «Une Ligne dans le sable», on comprend que rien ne pouvait se dérouler autrement: les grandes puissances coloniales, au début du XXe siècle, ont

"Palmyre" aux mains de Daech : comment cela fut possible?

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Les leçons de Palmyre par Karine Bechet-Golovko Palmyre est retombée entre les mains de l'Etat islamique. Le coup porté, comme le reconnaît à l'unanimité la presse russe, est particulièrement dur en terme d'image. Certainement plus que militairement. Après le concert de la paix, après les discussions sur la reconstruction de la cité antique. Effaçant immédiatement, dans les esprits, la victoire d'Alep. Palmyre rappelle une réalité presque violente sous cet éclairage: on ne fait pas de grande parade avant la fin de la guerre. Mais comment "Palmyre" fut possible? Alors que pendant le week end, l'aviation russe aide efficacement l'armée syrienne à repousser l'attaque d'environ 500 terroristes de Daesh contre Palmyre, ceux-ci changent de stratégie et se replient vers les quartiers habités et les zones historiques, que l'aviation ne peut pas pilonner. Par ailleurs, de très importants renforts, environ 5000 personnes, se r

Explication du ministère de l'intérieur de Russie au veto à l'ONU

Le 8 octobre, la Russie a voté contre le projet de résolution sur la Syrie présenté par la France au Conseil de sécurité de l'ONU. Son texte, manifestement présenté sous incitation de Washington immédiatement après le refus des Etats Unis de remplir les accords russo-américains sur le règlement du conflit syrien, a profondément déformé la réalité de la situation, était politisé, déséquilibré et partisan. Toute la responsabilité quant à l'escalade des tensions en Syrie est en bloc attribuée au pouvoir du pays. Dans le même temps, en voulant interdir l'aviation dans la région d'Alep, il y a une réelle tentative de garantir une protection à Al Nusra et aux groupes terroristes affiliés malgré l'obligation des pays membres de l'ONU de mettre tous les moyens en oeuvre pour lutter contre la menace terroriste. Le projet français taisait totalement le fait que la crise humanitaire à Alep ait été artificiellement provoquée quand, en août et en septe

Le Moyen Orient disloqué n’intéresserait plus les USA ?

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Le monde arabe est en pièces. La Syrie et l'Irak sont disloqués. Le président américain croit dur comme fer que l'avenir du monde et de l'Amérique se joue plus en Asie qu'entre Nil et Euphrate.   L'explication psychologique sur le manque de caractère supposé de Barak Obama est un peu courte. À regarder les choses de plus près, le président américain affiche une certaine cohérence et il existe des raisons de fond à sa prudence. Traumatisé par les fiascos en Irak et en Afghanistan, il veut d'abord éviter à tout prix de mettre le doigt dans un engrenage incontrôlable. Il pense aussi que les Russes ont des moyens limités et qu'ils finiront par s'engluer dans les sables mouvants syriens. Surtout, cette région du monde a perdu de son importance stratégique aux yeux de l'Amérique. Traditionnellement, la politique proche-orientale des États-Unis était fondée sur deux préoccupations : Israël et le pétrole. Même si la lancinante qu

Hollande : c'est la Bérézina

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On rigole, on rit "alors qu'il faudrait en pleurer" mais c'est ainsi dans le chaos il ne reste plus que ce rire sarcastique face au désastre qui s'ajoute au désastre.   Il parait que la bataille de Bérézina fut une victoire, je veux bien le croire. Mais une victoire dans la déroute en sacrifiant les pauvres est-ce vraiment une victoire ?

Comment Hollande avait prévu de frapper la Syrie

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Et s'est fait "moucher au poteau" Les Rafales étaient prêts à décoller, les cibles choisies et les communiqués déjà rédigés. Mais au tout dernier moment, François Hollande a dû annuler l'opération... Les frappes sont pour ce soir." Le samedi 31 août, au matin, les plus hauts responsables français, civils et militaires, sont convaincus que le président de la République va déclencher le bombardement punitif de la Syrie la nuit suivante. Plus étonnant encore : François Hollande lui-même le croit aussi. Et cette incroyable méprise va durer jusqu'à la fin de l'après-midi. Entre-temps, pendant une dizaine d'heures, la machine de l'Etat aura été mise en branle pour effectuer ces frappes franco-américaines, les "vendre" à l'opinion et en gérer les conséquences diplomatiques. Cette folle journée débute à 3 heures du matin, ce samedi 31 août, lorsque l'officier de permanence chargé des communications du président de la Rép

L'Occident aveuglé sur la Syrie, fait du chantage à la Russie

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Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé dimanche les Etats-Unis de faire du chantage à la Russie pour qu'elle soutienne une résolution contraignante à l'ONU contre la Syrie, et reproché à l'Occident d'être aveuglé par l'idée d'un changement de régime dans ce pays.

Russie- OTAN- : Que s'est-il passé en méditerranée ce 3 septembre 2013 ?

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Les radars russes démontrent une efficacité redoutable Une nouvelle passée presque inaperçue sans doute pour masquer son importance réelle et faire croire que les occidentaux acceptaient la diplomatie par bonté d'âme... 11 septembre 2013 Le lancement de missiles-cibles israéliens en Méditerranée la semaine dernière  a permis à la Russie de montrer ses capacités en matière de détection radar, poussant ses ennemis potentiels à tirer les conclusions qui s'imposent, a déclaré mercredi le vice-ministre russe de la Défense, le général Oleg Ostapenko. "Nos ennemis potentiels ont tiré des conclusions. Nous avons montré de quoi nous étions capables et que nous pourrions utiliser nos possibilités au besoin", a affirmé le général interrogé par des journalistes.

Syrie : Hollande et Fabius, les "Don Quichotte" de la diplomatie Française

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La France, puissance moyenne, a beaucoup de mal à exister dans la « gestion » du conflit syrien. Bousculée par des pays émergents hostiles à toute ingérence dans les affaires intérieurs d’un État, incapable de surmonter la paralysie de l’Union européenne, de mener seule une action militaire ou diplomatique et de peser face à un Vladimir Poutine qui ne la considère pas comme un interlocuteur du même rang.

Moscou ne se bat pas au Moyen-Orient contre les USA ou l'Europe

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C'est désormais clair. Elle se bat pour le droit international mais aussi pour que son application corresponde à la disposition réelle des forces dans le monde. Moscou ne peut plus perdre la bataille diplomatique sur la Syrie Par Dmitri Kossyrev, RIA Novosti L'article de Vladimir Poutine publié hier dans le New York Times et la réponse malveillante d'une "source de l'administration Obama" font penser à une chose qui est passée inaperçue dans le tourbillon des événements autour de la Syrie. A savoir, comment la diplomatie de Moscou concernant la Syrie a réussi à placer la Russie dans une situation forcément gagnante? En général tous les commentateurs pointent du doigt les erreurs commises sur un dossier - ici comment Obama s'est retrouvé dans une situation où, quoi qu’il fasse, tout ira mal. Peu d’observateurs, par contre, s'intéressent à l'analyse des succès. C'est bien dommage car cette démarche peut être très utile.

Syrie : c'était compter sans Poutine

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Poutine, l’homme qui les rend tous fous Les Occidentaux étaient persuadés que sur le front syrien, on ne pouvait rien attendre de la Russie. Et voilà que Poutine lance une initiative diplomatique qui fait bouger les lignes. Comment expliquer ce tête à queue ? Ce sont les aléas d’une actualité mouvante mais aussi les conséquences des esprits formatés par des a priori idéologiques. Dans son numéro de cette semaine, L’Express publie un article fort circonstancié titré : «Poutine ou les calculs de « M. Niet ». Décryptons la formule pour les plus jeunes et pour ceux qui ne sont pas férus de Kremlinologie. En somme, à l’instar de feu Andreï Gromyko, ministre des affaires étrangères de l’époque soviétique, l’actuel président d’un pays appréhendé comme un remake de l’URSS ne peut que dire Non à tout. Manque de chance, il n’a pas dit « Niet »

Syrie : Les militaires américains se rebiffent !

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Hauts gradés et simples soldats, de plus en plus de militaires américains expriment sur les réseaux sociaux leur opposition à aller combattre en Syrie, refusant de faire la guerre aux côtés d'Al Qaïda.

Syrie : le pape écrit à Poutine pour encourager une solution de paix

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Le pape François a écrit jeudi au président russe Vladimir Poutine pour que les membres du G20 réunis à Saint-Pétersbourg "ne restent pas inactifs" dans la recherche d'une solution de paix et "abandonnent la poursuite futile d'une solution militaire", a annoncé le Vatican. Dans sa lettre adressée à Vladimir Poutine en qualité de président du G20, le pape évoque les inégalités économiques et sociales mondiales et condamne les "inutiles massacres" au Moyen-Orient, lançant un appel contre toute solution armée, a précisé son porte-parole, le père Federico Lombardi.

Un chihuahua que les décideurs américains traînent avec eux sur les terrains minés de la diplomatie guerrière.

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François Hollande, ce Terminator à la botte des Américains Un journaliste algérien fustige la position du président français dans la crise syrienne et regrette le temps de Jacques Chirac, quand la France rayonnait par sa diplomatie et sa culture dans le monde arabe. François Hollande pense être le Terminator des temps modernes. La guerre ne l'effraie pas. La souffrance ne l'émeut pas. Le sang et les corps déchiquetés ne l'impressionnent pas. La guerre, c'est la nouvelle passion de François Hollande. Ce président français qui s'est engagé à rompre avec l'atlantisme servile de Nicolas Sarkozy est, au final, encore plus royaliste que les rois du Congrès américain. Même Barack Obama n'a pas fait preuve d'une volonté aussi guerrière que la sienne.

Syrie : les fous de guerre

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Sourd au monde Jean-Marc Ayrault a entendu 
les incertitudes du Congrès américain et a pris la précaution 
de soumettre les frappes françaises 
à l’existence d’une coalition. Pour 
le reste, il est resté sourd à ce qui s’est dit ces derniers jours. Rien sur les objurgations du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à respecter la légalité internationale et à ne pas risquer la généralisation 
de l’embrasement. Pas un mot sur l’ouverture 
de Vladimir Poutine qui assure aujourd’hui que 
la Russie réagira vigoureusement si des preuves crédibles de l’utilisation des gaz toxiques par le régime syrien sont rendues publiques aux Nations unies et qui suspend 
la livraison de missiles à Damas.

Le Parti Communiste libanais appelle à faire face à l’agression impérialiste contre la Syrie et le Liban

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Communiqué du bureau politique du Parti communiste libanais Le Bureau politique du PCL suit avec une grande inquiétude les déclarations et les positions des leaders des USA et de leurs allies de l’OTAN, ainsi que de certains gouvernements arabes qui battent les tambours de guerre contre la Syrie. Ces déclarations sont suivis par des mouvements militaires dans la region sur un fond d’accusations du crime des armes chimiques utilisées contre des civils dans la region de Ghouta.

Syrie : Ban Ki-moon craint une action "punitive"

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Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a mis en garde mardi contre les risques d'une "action punitive" en Syrie. "Nous devons considérer l'impact qu'aurait une action punitive sur les efforts pour empêcher d'autres effusions de sang et faciliter un règlement politique du conflit" , a-t-il déclaré à la presse.

Le pape décrète une journée de jeûne pour la paix en Syrie

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Je n'aime pas ce pape, mais pour une fois un pape ose faire plus que des bonnes paroles, une journée de jeûne ce n'est pas rien, et ceux qui l'ont déjà pratiqué savent ce que cela veut dire, c'est une journée de mobilisation et pas pour la paix en général, pour la paix en Syrie. Sous estimer une telle décision est vraiment un manque d'analyse politique et du parti pris...  Jusqu'à présent, tous les mouvements soi disant pour la paix et les partis politique ont été bien timides et timorés, peut-être que les chrétiens seront à la hauteur de ce que leur enseigne l'évangile . Maryvonne Leray Le Pape François a décrété dimanche une journée de jeûne dans le monde entier le 7 septembre pour la paix en Syrie, condamné l'usage des armes chimiques et réitéré son opposition à une intervention armée.

Syrie : de la guerre médiatique à la guerre militaire ?

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La Syrie semble plus proche que jamais d’une agression miliaire de la part de la coalition Occidentale et de l’Otan, dont le trio belliqueux Paris/Londres/Ankara s’apprête visiblement à violer toutes les règles du droit international et même à passer outre le Conseil de sécurité de l’ONU. Le monde a déjà en 1999 connu une intervention de ce type sur un petit pays européen. Comme pour la Syrie, la Serbie avait été victime d’une guerre médiatique et informationnelle à l’époque sans précédent. Mais depuis 14 ans, le mainstream médiatique a considérablement renforcé non seulement son monopole informationnel, que contrebalance aujourd’hui uniquement par Internet le courage de certains blogueurs/analystes trop souvent bénévoles.

Syrie : les leçons de l'histoire

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Et maintenant la Syrie ! Le chaos où n’en finit pas de sombrer l’Irak dix ans après le déclenchement de la guerre de Bush, l’échec de douze années de présence militaire occidentale en Afghanistan, où les talibans tiennent toujours le haut du pavé, la déshérence où se perd la Libye déchirée en factions rivales.