La traduction exacte de la position de Adolfo Pérez Esquivel
qui n’est pas exactement ce qu’on en dit sans la citer en entier
et ceci publié aussi en lien avec l'article cela ressemble fort à une farce
Voici
le texte sur lequel il fait grand bruit comme un texte enthousiaste,
tout ce que j’en pense c’est que c’est un texte très politique
inspiré par la méthode Coué de quelqu’un qu’il y a peu disait
du cardinal Bergoglio qu’il faisait partie de l’appareil de
répression. Face à la nomination de ce pape il y a eu chez les
progressistes d’amérique latine des attitudes diverses.
Mais la
plupart ont réfusé l’affrontement surtout les Argentins. Ainsi
Christina Kichner qui avait les plus mauvaises relations avec
l’ex-cardinal à cause de la libéralisation de l’avortement est
allé à son investiture et lui a demandé d’intervenir sur les
Malouines. Ce qui est une plaisanterie si l’on connaît l'opiniâtreté de l’Angleterre sur la question (les malouines ce
sont deux chauves qui se disputent un peigne disait le grand écrivain
argentin Borgès)… Cuba a fait un service minimum, un télégramme
de félicitation… Je dois dire que le record a été la déclaration
de Maduro en pleine campagne électorale qui a déclaré que c’était
Chavez récemment arrivé au paradis qui avait dû demander à Jésus
la nomination d’un pape sud-américain… je me demande si c’était
de l’humour, cela m’étonnerait qu’en Amérique latine on fasse
de l’humour avec le catholicisme, sauf à Cuba qui est laïque bien
avant le communisme… Influence franc-maçonne…
mais pour revenir
au texte de d’Adolfo Perez Esquivel, c’est un chef d’oeuvre
dans le genre « j’espère » mais loin de lui tresser des lauriers
il le traite de lâche et lui donne l’exemple de Monseigneur Romero
qui bien que conservateur a su donner sa vie… jeudi Adolpho Perez
Esquivel rencontre le pape puisque comme il le dit, il est en Italie
pour célébrer le martyr de Monseigneur Romero, nul doute que le
pape soit dans ses petits souliers…
note et traduction pour
histoireetsociete Danielle Bleitrach
Nous
Célébrons la nomination du premier Pape latino-américain dans
l’histoire de l’Église Catholique et son choix encourageant du
nom de Francisco comme emblème de sa période papale. Nous
espérons qu’il peut travailler pour la justice et la paix au-delà
des pressions et les intérêts des puissances mondiales. Nous
espérons qu’il peut laisser de côté la défiance du Vatican sur
le rôle essentiel des peuples dans leur libération. Et Aussi qu’il
encourage les transformations sociales qui poussent l’Amérique
latine et d’autres parties du monde, de la main de gouvernements
populaires qui tentent et essaient de dépasser la nuit du
néolibéralisme.
Nous
espérons qu’il a de la colère pour défendre les droits des
peuples en face des puissants, sans répéter les graves erreurs, et
aussi les péchés que l’Église a eus. Durant la dernière
dictature argentine les membres de l’Église catholique n’ont pas
eu d’attitudes homogènes. Il est … indiscutable qu’il a existé
des complicités d’une bonne partie de la hiérarchie eclesiastique
dans le génocide perpétré contre le peuple argentin, et bien que
plusieurs avec « excès de prudence » ont fait des démarches
silencieuses pour libérer les poursuivis, ils ont été peu
nombreux, les bergers qui avec irritation et décision ont assumé
notre lutte par les droits de l’homme contre la dictature
militaire. Je ne considère pas que Jorge Bergoglio a été complice
de la dictature, mais je crois qu’il a manqué d’indignation pour
accompagner notre lutte pour les droits de l’homme dans les moment
les plus difficiles.
Je
me trouve en train de voyager en Italie pour célébrer un nouvel
anniversaire du martyre de Monseigneur. Arnulfo Romero, un pasteur
conservateur qui en face de la répression au Salvador a connu son
chemin de Damas vers le peuple et a donné sa vie par la justice et
la paix.
Pourvu
que le choix du nom de Francisco, l’un des saints les plus
significatifs de l’Église, soit l’expression de témoignages
d’options en défense des pauvres en face des puissants et dans la
protection de l’environnement. Francisco I n’a pas hérité un
trône impérial mais du siège humble d’un pêcheur. Pour cela
nous espérons qu’il n’oublie pas les mots de l’Évêque martyr
argentin, Monseigneur Enrique Angelelli, quand il disait que « nous
devons avoir une oreille dans l’Évangile et l’autre dans le
peuple, pour savoir ce que le Dieu nous dit ». La paix et le Bien...
par
Adolfo Pérez Esquivel Prix Nobel de la Paix
Notes: le texte en espagnol
Los
desafíos del primer Papa latinoamericano
Celebramos
el nombramiento del primer Papa latinoamericano en la historia de la
Iglesia Católica y su elección del esperanzador nombre Francisco
para llevar a adelante su período papal. Esperamos que pueda
trabajar por la justicia y paz más allá de las presiones y los
intereses de las potencias mundiales. Esperamos pueda dejar de lado
la desconfianza Vaticana al protagonismo de los pueblos en su
liberación. Así como que también aliente las transformaciones
sociales que se vienen llevando adelante en América Latina y en
otras partes del mundo, de la mano de gobiernos populares que tratan
de superar la noche del neoliberalismo. Esperamos que tenga el coraje
para defender los derechos de los pueblos frente a los poderosos, sin
repetir los graves errores, y también pecados, que tuvo la Iglesia.
Durante la última dictadura argentina los integrantes de la Iglesia
católica no tuvieron actitudes homogéneas. Es… indiscutible que
hubo complicidades de buena parte de la jerarquía eclesial en el
genocidio perpetrado contra el pueblo argentino, y aunque muchos con
“exceso de prudencia” hicieron gestiones silenciosas para liberar
a los perseguidos, fueron pocos los pastores que con coraje y
decisión asumieron nuestra lucha por los derechos humanos contra la
dictadura militar. No considero que Jorge Bergoglio haya sido
cómplice de la dictadura, pero creo que le faltó coraje para
acompañar nuestra lucha por los derechos humanos en los momen tos
más difíciles. Me encuentro viajando a Italia para celebrar un
nuevo aniversario del martirio de Mons. Arnulfo Romero, un pastor
conservador que frente a la represión en El Salvador tuvo su camino
de Damasco hacia el pueblo y dio su vida por la justicia y la paz.
Ojalá también que la opción por el nombre Francisco, uno de los
santos más significativos de la Iglesia, se exprese en testimonios
de opción y defensa de los pobres frente a los poderosos y en la
defensa del medio ambiente. Francisco I no ha heredado un trono
imperial sino la humilde silla de un pescador. Por eso esperamos que
no olvide las palabras del Obispo mártir argentino, Monseñor
Enrique Angelelli, cuando decía que “debemos tener un oído en el
Evangelio y otro en el pueblo, para saber qué nos dice Dios”. Paz
y Bien Adolfo Pérez Esquivel Premio Nobel de la Paz
Merci pour ce document vérité qui crédite le sérieux de ce blog ...
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